Maistrop indisciplinés, avec Siya Kolisi sorti sur carton jaune pour un contact en l’air avec un joueur anglais, les Sud-Africains ont concédé dans la dernière minute la pénalité qui a 1De tous les jeux de ballon en équipe, le rugby à XV est le seul où la pénalité penalty [1] affecte autant l'issue du match. Ainsi, lors du tournoi des Six Nations de 2010, sur la totalité des points marqués pendant la compétition, 45 % l'ont été grâce à des buts de pénalité. Au cours des six finales de Coupes du monde disputées depuis le début des rencontres en 1987, quarante-deux buts sur pénalité ont été marqués contre seulement neuf essais, dont quatre durant la première finale. 2Cette prédominance du but de pénalité établit une distinction nette entre ce sport et tous les autres jeux de ballon. Dans le rugby à XIII rugby league, la valeur et par conséquent l'importance du but sur pénalité a été réduite en 1897, deux ans après sa séparation d'avec le rugby à XV rugby union, son plus proche parent, et l'adoption de son propre code. Dans les footballs américain, australien ou canadien, qui sont les premiers descendants du jeu en vigueur à la Rugby School [2] , l'idée même de but de pénalité n'existe pas. Seul le soccer accorde lui aussi de l'importance à la pénalité pour déterminer l'issue du match. Mais c'est parce que dans ce jeu, où peu de points sont marqués, tout peut se jouer sur un unique but, et non parce que le nombre de buts de pénalité est essentiel. 3Il ne s'agit pas simplement d'une bizarrerie propre aux règles du rugby à XV. Nombre de réformateurs n'ont cessé de faire campagne en faveur d'une diminution de la valeur du but de pénalité. L'ancien capitaine et président de la Rugby Football Union rfu, Wavell Wakefield, l'affirme en 1955 On marque trop de buts sur pénalité dans la plupart des matchs » [1955 6]. Les dissidents à l'origine du code du rugby à XIII ont essayé, avant la séparation de 1895, de défendre la primauté de l'essai marqué sur le tir au but. Mais les autorités du rugby à XV ont catégoriquement refusé de réduire la valeur de la pénalité. Si l'essai vaut plus de points qu'un but sur pénalité depuis 1971, l'importance de ce dernier n'a pas diminué pour autant. Selon un rapport de l'International Rugby Board [3] publié en 2005, bien que la valeur de l'essai soit passée de 3 à 4 puis 5 points, le rôle des buts sur pénalité dans l'issue finale n'a guère changé » [irb, 2005 5]. 4Cet article tente de montrer que, loin de se réduire à un simple détail technique, la pénalité est révélatrice de la culture propre à ce sport. Le rugby à XV est né en Angleterre dans les classes moyennes de l'époque victorienne, qui croyaient aux vertus de l'ordre et de la hiérarchie dans les relations sociales. Dans le même esprit, les dirigeants sportifs ont conçu un code de conduite très élaboré assorti d'un important système de sanctions en cas de transgression. La peur de subir une pénalité, sur le terrain ou en dehors, est alors devenue l'un des traits distinctifs du rugby à XV. Pour qui étudie le sport, cette évolution suggère également que le rôle des dirigeants et des supporters qui en répandent délibérément la pratique est tout aussi important que l'orientation générale de sa diffusion. But sur pénalité, professionnalisme et système de sanctions5L'introduction de la pénalité – et par conséquent du but sur pénalité – faisait partie du processus qui devait permettre à la direction de la rfu de contrôler et de restreindre l'influence de tous ceux qui lui semblaient étrangers au rugby. Au cours des premières décennies de l'histoire de ce jeu, quand n'y jouaient encore que les jeunes hommes étudiant à l'université ou dans des établissements privés britanniques les public schools, la réglementation des matchs ne faisait guère débat. Même après la création de la rfu en 1871, les matchs se déroulaient entre des participants qui avaient une origine sociale commune et la même appréciation du but du jeu. Les capitaines des deux équipes adverses se chargeaient de régler ensemble tout désaccord éventuel. 6Avant 1874, les règles du jeu ne concernaient aucunement la maîtrise du match. Selon un nouvel amendement de la règle no 6, les capitaines de chaque camp seront les seuls médiateurs en cas de conflit » [Royds, 1949 30]. Dès le milieu des années 1870, chaque équipe avait pris l'habitude de fournir son arbitre umpire, qui était le premier recours des joueurs en cas de litige. Comme au cricket, auquel l'idée de l'arbitre avait été empruntée, il ne pouvait intervenir en cas de violation des règles que si un joueur faisait directement appel à lui. 7Jusqu'en 1882, aucune sanction n'était prévue en cas de faute. À la Rugby School et dans certains clubs, dans les années 1860, la coutume voulait que l'équipe hors de cause puisse donner un grand coup de pied dans les tibias du contrevenant juste après l'infraction. En interdisant cette pratique du hacking dans son premier règlement, la rfu semble avoir seulement permis qu'elle soit remplacée par une autre – la formation d'une mêlée – dans les mêmes circonstances. Il s'agissait là encore d'un code de conduite informel, partagé et compris par tous [Collins, 2009 76]. 8Ce système de régulation obéissant à un code tacite cesse de fonctionner dans les années 1880, quand le jeu se répand dans le public bien au-delà du cercle restreint de ses débuts. Conscient que le nombre de joueurs issus de la classe ouvrière a massivement augmenté, le secrétaire de la rfu, Arthur Guillemard, juge alors que la création récente d'un grand nombre de clubs dans le Nord a fini par attirer dans les clubs de rugby à XV une grande quantité de novices, qui savent peut-être comment faire un coup de pied tombé ou placé, mais ignorent par ailleurs à peu près tout du jeu » [1880 58]. Les dirigeants de la rfu, qui s'étaient tout d'abord réjouis de cette popularité sans précédent auprès du prolétariat industriel, ne tardèrent pas toutefois à s'en inquiéter. On doit se demander si l'intérêt suscité ne l'a pas été au détriment de notre noble sport », écrivait le secrétaire de la rfu, Rowland Hill, dans le Football Annual [1882 21]. Dès le milieu des années 1880, beaucoup craignaient que l'arrivée de la classe ouvrière ne fasse fuir les classes moyennes. 9Pour parer à ces dangers potentiels, la rfu s'employa à priver les joueurs de la maîtrise qu'ils avaient exercée jusque-là sur le match. Elle décréta en 1881 que les deux arbitres seraient des intervenants neutres qui ne devaient pas représenter chacun son équipe. En 1885, il fallait pour chaque match nommer un surarbitre referee avec l'accord des deux équipes. Son rôle se limitait principalement à l'arbitrage des désaccords entre les deux arbitres, mais il pouvait également intervenir en cas de comportements violents ou de contestation par les joueurs. En 1889, la rfu donna au surarbitre le pouvoir d'exclure du terrain tout joueur qui discuterait ses décisions. Ce qui permettait d'apaiser les deux grandes craintes du joueur issu de la classe moyenne d'une part subir la violence de ceux qui, pensait-il, lui étaient socialement inférieurs, et d'autre part voir son autorité mise en question. 10Dans le cadre de ce nouveau code, en 1882, la rfu modifia les règles de façon à accorder un coup franc free kick en cas de hors-jeu offside. Il s'agissait au départ d'un coup de pied de volée punt kick ou d'un coup de pied tombé drop kick et il était clairement précisé qu' il ne permettait pas de marquer de but ». Le coup franc de pénalité free kick penalty fut progressivement appliqué à d'autres infractions, mais ce n'est qu'à partir de 1886 qu'un coup de pied placé place-kick pût servir de pénalité et permettre de marquer un but. En 1892, la règle sera encore amendée et le coup de pied de pénalité étendu à toutes les fautes. Le but sur pénalité fera désormais partie des règles du rugby [Royds, op. cit. 175]. 11Les mêmes craintes, qui étaient à l'origine du remaniement des règles du jeu, se manifestèrent également dans le débat sur la rétribution des joueurs appartenant à la classe ouvrière. En 1886, la rfu n'avait pas encore statué sur l'amateurisme et le professionnalisme. Or, les matchs attiraient des foules de plus en plus grandes dans le nord industriel de l'Angleterre et les rémunérations occultes perçues par les principaux joueurs issus du prolétariat n'étaient plus un secret pour personne. Lors de son assemblée générale d'octobre 1886, la rfu interdit le versement de toute forme de rétribution dans le but explicite de couper court à l'influence du joueur prolétaire. Selon Arthur Budd, futur président de la rfu, le professionnalisme reviendrait inévitablement à subordonner l'amateur de la classe moyenne au professionnel de la classe ouvrière, comme cela s'était passé pour le soccer ; aussi, afin de terrasser l'hydre », en appelait-il à une impitoyable discipline de fer ». Quant à Harry Garnett, dirigeant du club de Bradford, il déclara que si les ouvriers désiraient jouer au ballon, ils devraient payer de leur poche » [Collins, 1998 50]. 12Suite à l'application de ces nouvelles règles, certains clubs furent suspendus pour avoir versé des récompenses à des joueurs qui furent quant à eux expulsés pour les avoir acceptées. Les clubs ayant offert de l'argent ou des emplois pouvaient subir jusqu'à quatorze semaines de suspension. Les joueurs qui avaient reçu de leur club des espèces, des cadeaux y compris, dans un cas, un présent de mariage, et enfreint ce faisant le code amateur, passaient en jugement devant les commissions de la rfu. 13En 1890, une sorte de guerre froide civile » s'était déclarée entre, d'une part, la direction de la rfu, engagée dans la défense de traditions de la classe moyenne héritées des chrétiens musclés » [4] , et, de l'autre, les dirigeants des clubs du Nord, qui voyaient dans ce sport une forme de divertissement commercial de masse, dont les joueurs comme les spectateurs appartenaient à la classe ouvrière. Les clubs du Nord proposèrent alors que les joueurs puissent percevoir un paiement des heures manquées » en compensation du temps passé à jouer au rugby au lieu de travailler. Mais la rfu rejeta cette proposition en 1893, pour ensuite introduire des règles encore plus draconiennes, si bien qu'en août 1895 les principaux clubs nordistes quittèrent la rfu, afin de créer la Northern Union, à l'origine du rugby à XIII. 14Pour neutraliser l'influence des joueurs prolétaires, la rfu avait ainsi instauré un système disciplinaire en deux volets l'adoption du but sur pénalité et le renforcement de l'amateurisme. Le lien entre l'introduction de la pénalité et la menace ressentie par la direction de la rfu n'échappa nullement au journaliste écossais Richard J. Phillips Le professionnalisme exerçait déjà un effet perturbateur et les irrégularités sur le terrain étaient en augmentation. Instrument de répression, le but sur pénalité devait permettre aux Anglais de remédier aux abus qui sévissaient » [1925 71]. Un modèle de diffusion problématique les principes priment sur la popularité15Que l'histoire du rugby soit ainsi marquée par l'opposition de ses propres dirigeants à sa diffusion » auprès des masses montre bien que ce terme ne fournit pas le cadre explicatif le plus approprié pour comprendre son développement. Car, contrairement à ce que le mot pourrait laisser entendre, la pratique de ce sport, au-delà du cercle social restreint des mâles de la classe moyenne britannique scolarisée dans le privé, ne résulte pas d'un processus naturel ou automatique. 16Le développement du rugby comporte en effet plusieurs phases d'expansion et de contraction, motivées chacune par des raisons idéologiques particulières, et s'appuie autant sur une propagation consciente de la part de ses supporters que sur une diffusion spontanée. On peut ainsi distinguer trois étapes fondées chacune sur des impulsions et des objectifs différents. • L'impulsion d'imitation17Au départ, le rugby doit son attrait à la Rugby School de Thomas Arnold et à sa philosophie du chrétien musclé avec laquelle il est étroitement associé. Cet attrait grandit, stimulé à la fois par le succès du roman de Thomas Hughes, Tom Brown's Schooldays [5] paru en 1857 [1989], et par le rapport de la Commission Clarendon de 1864 qui, enquêtant sur les établissements privés d'enseignement secondaire, approuva les méthodes de la Rugby School. Cette première expansion est ainsi étroitement liée aux relations de ce sport avec une nouvelle philosophie de l'éducation. À la suite de quoi, par une sorte d'impulsion d'imitation, le jeu fut repris par d'autres écoles privées, mais aussi par des clubs pour adultes créés par de jeunes hommes, pour enfin devenir partie intégrante de l'univers social et récréatif de la classe moyenne. • L'impulsion évangélique18L'expansion du rugby dans la classe ouvrière prit largement appui, au départ, sur les clubs fondés par des ecclésiastiques et des employés agissant sous l'influence d'une impulsion évangélique. L'objectif social de ces clubs était très explicite il s'agissait d'apporter aux masses industrielles et urbaines les idéaux du christianisme musclé et de leur enseigner l'esprit de fair-play, les manières du vrai gentleman et le travail d'équipe. Ces clubs espéraient par ce moyen surmonter les divisions de classe, ramener les jeunes hommes vers l'Église, favoriser l'esprit de corps à l'usine entre les ouvriers et leur direction. Répétons-le, la création de ces clubs ne correspond pas à une diffusion spontanée, mais bien à une action délibérée de la part de réformateurs issus de la classe moyenne, qui étaient étroitement associés à l'idéologie du rugby – cas fréquent chez les ecclésiastiques ayant reçu une éducation privée – ou lui étaient pour le moins très favorables. • L'impulsion ludique19La troisième phase du développement de ce sport sachant que ces étapes n'étaient pas complètement linéaires ou séparées est celle qui ressemble le plus à l'idée qu'on se fait d'une diffusion. Il s'agit des clubs de rugby formés par des patrons de pubs, des entrepreneurs et des groupes locaux de joueurs des classes populaires. Grâce aux matchs nationaux et régionaux, ainsi qu'au succès des compétitions avec remise de coupes, le rugby devint un objet de fierté civique, investi d'une signification sociale grandissante qui en fit un sport en vogue. Au moment même où les salaires et le niveau de vie de la classe ouvrière augmentaient, le rugby semblait échapper au contrôle de ses dirigeants pour devenir partie intégrante d'une culture commerciale de masse. Cette étape de son développement aurait ainsi été impulsée par une conception du rugby où la composante ludique l'emportait sur l'éducation morale. 20C'est durant cette troisième phase que l'expansion du rugby devint problématique pour ses dirigeants traditionnels, car provoquant des conflits à propos de la maîtrise du match sur le terrain ou du paiement des joueurs. À tel point que la rfu chercha, par l'adoption d'une stratégie préméditée, à réduire la popularité du rugby. 21Cela commença au début des années 1880 au moment précis où les nouvelles règles plus strictes furent appliquées sur le terrain. En 1883, alors que les tournois attiraient des foules de plus de dix mille personnes dans le nord de l'Angleterre, le secrétaire de la rfu, Rowland Hill, écrivait Nous nous risquons de nouveau à protester énergiquement contre ces compétitions de coupe. Pourquoi continuent-elles ? On dit qu'elles contribuent à faire augmenter sensiblement l'intérêt pour le jeu. Le rugby n'a pas besoin de ces stimulants malsains » [1883 17]. 22De nombreux dirigeants s'alarmèrent de la progression d'un sport spectacle de masse qu'ils rejetaient totalement. À partir de 1886, le succès du soccer dans le Lancashire, notamment à Liverpool et Manchester, deux bastions du rugby, suscita beaucoup d'inquiétude localement dans le milieu du rugby. Mais la Lancashire Rugby Union refusa de faire quoi que ce soit pour contrer la menace. De fait, certains à cette époque se réjouissaient de la progression du soccer professionnel. La perte d'admirateurs de ce grand et noble jeu est regrettable », écrivait ce supporter de la rfu dans le Football Annual de 1889, toutefois, en voyant l'état actuel de tous les sports professionnels, on ne peut s'empêcher de penser que cette perte éventuelle est de loin préférable à une légalisation du professionnalisme » [An Old Player, 1889 71]. 23C'est sa foi en l'idée que les principes priment sur la popularité » qui poussa la direction de la rfu à s'opposer aux clubs du Nord sur le paiement des heures manquées » dans les années 1890, et c'est son refus de transiger qui entraîna la scission de 1895. Son désir de réduire la popularité de ce sport n'avait échappé à personne et l'on pouvait lire, dès 1893, dans une revue diffusée dans le nord, à propos de la scission qui menaçait la rfu sera sans doute obligée de sacrifier un grand nombre d'excellents défenseurs de ce sport, mais elle le fera sans hésiter. Elle perdra un bon nombre de matchs internationaux, mais cela aussi elle le fera sans hésiter » [Yorkshire Owl, 1893 8]. 24La scission de 1895 coûta à la rfu plus de la moitié de ses clubs et ruina sa compétitivité internationale pendant toute une génération. En 1895, 416 clubs pour adultes adhéraient à la rfu, 147 d'entre eux se trouvaient dans le Yorkshire et 51 dans le Lancashire, soit presque 48 % du total. Dix ans plus tard, le nombre d'adhérents avait chuté à 155, dont seulement 5 dans le Yorkshire et 14 dans le Lancashire. Sur le terrain, au cours des quinze années suivant le schisme, l'Angleterre ne gagna que 10 des 42 matchs qu'elle disputa avec les autres nations britanniques. 25Après la scission, la rfu poursuivit son combat contre la diffusion » du rugby dans les régions où il continuait de susciter l'intérêt des classes moyenne et populaire indifféremment. Dans le Nord-Est, en 1897, les responsables du rugby à XV de Durham voulurent créer un championnat de ligues pour contrebalancer l'immense popularité des clubs de football de la région, tels que Sunderland et Newcastle United. La rfu s'y opposa. En 1902, la Northumberland Union proposa d'organiser une coupe nationale de rugby pour populariser le sport, mais en vain. En 1900, la Bristol and District Rugby Union expliqua à la rfu que, si les compétitions de ligues n'étaient pas autorisées, les joueurs les plus jeunes passeraient au soccer ». Une fois de plus, la rfu refusa de donner son autorisation. Même dans l'Essex, Frank Potter-Irwin, du club des Ilford Wanderers, futur vice-président de la rfu, la pria instamment en 1904 de faire quelque chose pour populariser le jeu », en expliquant que même si la rfu comptait environ 250 clubs dans l'ensemble du pays, il y avait dans sa seule région 247 clubs de soccer » [Collins, 2009 44-45]. 26Les réticences de la rfu à rendre le sport populaire » au-delà de son socle dans la classe moyenne étaient un phénomène international. Le rugby lui semblait participer du lien culturel fort qui unissait la grande famille des peuples britanniques, notamment dans les dominions blancs de l'Empire. En 1933, la commission de la rfu émit l'opinion qu'elle devrait limiter ses activités aux peuples de langue anglaise » et, en 1935, elle décida de cesser d'accepter comme membres les clubs de rugby étrangers, afin de concentrer son attention sur les nations du Commonwealth britannique ». Les supporters étaient nombreux à partager ce point de vue. Encore en 1961, le journaliste sportif Hylton Cleaver n'hésitait pas à écrire Le jeu du rugby est né dans ce pays et comme il fait partie de nos droits insulaires, il y restera ; c'est en pure perte qu'on répand ces principes traditionnels dans des pays qui n'ont pas le même respect du jeu, et dans lesquels nous ne pouvons vraiment remporter aucun succès sur le terrain – et même nous faire battre » [1961 94]. 27Aussi peut-on supposer que la brouille avec la France, en 1931, trouve l'une de ses causes dans l'impression que les Français minaient le jeu de la rfu. Non seulement le professionnalisme voilé », comme on l'appelait en Grande-Bretagne [6] , régnait dans le rugby français, mais le modèle élaboré par les Anglais n'y était plus respecté. Par tradition, les Français représentaient cet Autre » contre lequel la virilité nationale britannique s'était construite. Les Britanniques avaient toujours trouvé le rugby français efféminé, affectif et maniéré, si bien que le style musclé et agressif, caractéristique du jeu français dans les années 1920 et qui, en réalité, l'était parfois aussi du jeu gallois ou anglais, ne pouvait s'apparenter à leurs yeux qu'à une forme de tricherie ou de mauvais esprit sportif. Une fois encore la transgression fut punie par un schisme. 28Ainsi, loin de chercher à diffuser » leur sport auprès du plus grand nombre, les dirigeants du rugby tentèrent-ils d'en limiter la popularité et même de la réduire », au moment même où il parvenait au faîte de son succès. L'attrait d'un statut exclusif29La culture du contrôle, de la discipline et de la punition était bien enracinée dans le rugby. Quand le héros de Tom Brown's Schooldays s'enquiert des garçons qui ne veulent pas jouer au rugby dans l'école, il obtient de son ami East la réponse suivante Aucun garçon ne couperait au match. S'il le faisait, je peux t'assurer que c'est de nous tous qu'il se couperait » [op. cit. 101]. Le sport cherchant ses marques, le recours à la peur d'être exclu du groupe prit de plus en plus d'importance. Comme le souligne Philip Trevor dans son livre Rugby Union Football, l'ostracisme infligé à ceux qui sortaient du rang représentait pour les classes moyennes la pénalité suprême » [1923 27]. 30Nulle part ailleurs cette attitude n'est plus manifeste que dans l'hostilité du rugby à XV envers ceux qui quittèrent la rfu en 1895 pour créer le rugby à XIII. Après le schisme, la rfu interdit tout contact entre le monde amateur et le monde professionnel. Signer un formulaire d'adhésion au rugby à XIII, jouer avec ou contre l'un de ses joueurs, préconiser ou favoriser [sa] promotion », même gracieusement, constituaient autant de délits sanctionnés par l'exclusion à vie du club, comme joueur et comme membre. Les joueurs devaient en outre veiller à ne pas se compromettre involontairement avec le diable », et une affiche distribuée à tous les clubs de la rfu dans les années 1920 les mettait ainsi en garde Ignorance of the rules is no defence [7] . 31Ces sanctions sont tout à fait exceptionnelles dans l'histoire du sport mondial. Aucun autre sport dans des circonstances similaires n'a pris de telles mesures. Le basket-ball, par exemple, n'a jamais exclu les joueurs de netball. Même au plus fort de la guerre entre le football américain gridiron football et le football européen soccer, au milieu des années 1960, aucune expulsion n'a jamais été envisagée de part et d'autre. Or, bien sûr, le rugby à XV fut le premier à pâtir de l'interdiction de jouer au rugby à XIII. Quand un joueur quittait l'un pour l'autre, il lui était ensuite interdit de revenir et de poursuivre sa carrière. Une fois de plus, en voulant tout contrôler, les dirigeants de la rfu minèrent le potentiel attractif de ce sport. 32Cependant, pour une partie de la classe moyenne des pays de l'Empire britannique, l'importance accordée à l'obéissance ainsi que la possibilité d'exclure certains joueurs constituaient des atouts. En Angleterre, les règles de la rfu servaient à imposer une stricte ségrégation de classe, tandis qu'en Afrique du Sud la discrimination raciale fondée sur la suprématie blanche s'accommodait parfaitement des restrictions sociales. Décrivant la relation entre le rugby à XV et le rugby à XIII, Danie Craven la qualifie ainsi avec justesse de la forme la plus rigide d'apartheid ». Au pays de Galles, grâce à une application très arbitraire du règlement, les dirigeants issus là aussi de la classe moyenne pouvaient très opportunément contrôler et discipliner les joueurs prolétaires [Collins, 2009 117]. 33Ce régime disciplinaire influa également sur la diffusion » du rugby en France. Si l'on a beaucoup écrit à propos des conséquences de la défaite française face à la Prusse sur le développement du sport et de la culture physique, l'influence de la Commune de Paris a en revanche été peu commentée. Or, ces événements ont tous deux joué un rôle essentiel dans la disposition d'esprit des classes supérieures pendant les dernières décennies du xixe siècle. La politique nationale de l'époque doit en effet autant à la volonté de rétablir le prestige de la France qu'à la nécessité de contenir une classe ouvrière indocile. En témoignent notamment les supporters tricolores des sports britanniques ». Ainsi, pour Pierre de Coubertin, les sports d'équipe offraient la possibilité tout à la fois de façonner une nation en parfaite condition physique et de rapprocher les classes sociales, sans mettre en cause pour autant la nature hiérarchique de la société [voir aussi Holt, ce numéro]. 34Pour des Français tels que Coubertin – qui arbitra la première finale de championnat de rugby en 1892 –, l'intérêt du rugby était double. Tout en participant d'un discours martial et nationaliste motivant, il permettait de canaliser l'énergie de la classe ouvrière. Il inculquait aux classes moyennes et supérieures un idéal de la maîtrise et du sacrifice de soi en même temps qu'il offrait un moyen d'encadrer et de contrôler les classes populaires. Tant et si bien que cette idéologie s'est maintenue au cœur du rugby français, même après la disparition de l'anglophilie caractéristique des premiers supporters français et la perte du lien initial très fort avec la communauté des expatriés britanniques. Signalons enfin que l'adoption de ce sport par les Afrikaners se prêterait au même type d'analyse. 35L'importance de ses mécanismes de régulation explique également pourquoi le rugby ne progressa pas en Allemagne, malgré la création de clubs au début des années 1870. À la différence de la France, les élites n'y faisaient pas d'examen de conscience et le système d'éducation ne nécessitait pas de remaniement. De plus, aucune insurrection populaire telle que la Commune ne marqua l'histoire de ce pays. Non pas que le rugby ait rempli une fonction purement idéologique, mais il affichait une telle foi en sa propre supériorité morale qu'il séduisait tous ceux qui prêtaient au sport une finalité sociale plus globale. Ce facteur pesa également dans la connivence des dirigeants du rugby à XV avec le régime de Vichy, quand celui-ci interdit le rugby à XIII en 1941. Philip Dine note à propos du rugby français que, pendant cette période, le conservatisme sportif et la politique réactionnaire pouvaient former des coalitions particulièrement puissantes » [2001 91]. 36Par son orientation ouvertement idéologique, ce sport se distinguait nettement du soccer qui se professionnalisa dès 1885 et s'organisait autour des coupes et des championnats. C'est d'ailleurs cette absence d'idéologie explicite qui contribua au succès du soccer hors de l'Empire britannique. Affranchi des règles et du statut exclusif propres à la classe moyenne britannique, il semblait s'adresser à tous les hommes, indépendamment de leur origine sociale. 37L'histoire du rugby à XV montre que diffusion » n'est pas le terme qui convient pour décrire la progression des sports modernes à partir des établissements privés du système scolaire britannique. Le processus est, nous l'avons vu, à la fois beaucoup plus complexe et plus contradictoire que le développement linéaire et spontané que suppose ce terme. D'une période à l'autre, un sport se propage de façons différentes et pour des raisons elles aussi différentes. Son succès repose en grande partie sur la volonté de ses dirigeants. Dans l'univers du xixe siècle, quand les sports font souvent partie d'un mouvement moral, social ou même politique, le facteur subjectif » joue un rôle essentiel dans leur destin national voire international. Naturellement, la détermination de leurs défenseurs ne suffit pas toujours et il arrive que des contraintes sociales ou culturelles empêchent leur diffusion, ou bien au contraire, comme pour le rugby, que leur succès dépasse toutes les attentes. 38Toutefois, un sport ne peut jamais s'affranchir entièrement des exigences de ses dirigeants. Comme le montre particulièrement bien le rugby, ces derniers s'opposent parfois à sa diffusion » et cherchent même à freiner son succès populaire. La rfu tenta ainsi de soustraire le jeu à l'influence grandissante exercée par la classe ouvrière sur les sports modernes. En quête d'exclusivité, elle était prête à sacrifier la popularité. Elle mit en place un système de sanctions qui lui permettait de maintenir l'ordre dans ses rangs et de pénaliser les contrevenants tout en fournissant un cadre moral de référence. C'est ainsi que les dirigeants du rugby à XV forgèrent l'arme la plus puissante de cette guerre idéologique la peur de la pénalité sur le terrain et en dehors. ? 39Traduction de Sylvie Muller [smtrads Notes [1] Comme le mot français, le mot anglais possède le sens de peine » et de penalty », mais également d' amende ». Contrairement au soccer, le rugby préfère utiliser le mot français [Ndt]. [2] Il s'agit d'une école privée située à Rugby, une ville du centre de l'Angleterre. Elle devint un modèle pour les écoles privées britanniques et leurs imitateurs, sous la direction de Thomas Arnold [1795-1842], qui croyait en l'importance de la foi chrétienne et de la vigueur physique pour forger le caractère viril des garçons et des jeunes hommes. Cette philosophie est connue sous le nom de muscular Christianity ou christianisme musclé ». [3] Fondé en 1886, cet organisme international définit les règles du rugby à XV et à VII dont il organise également les principaux tournois [Ndt]. [4] Voir note précédente. [5] Dont il n'existe en français qu'une adaptation très libre par Jules Girardin parue chez Hachette en 1876 [Ndt]. [6] Que l'on traduisait volontiers en France par l'expression amateurisme marron » [Ndt]. [7] Le slogan joue sur le double sens de defence L'ignorance des règles ne peut servir de défense/d'excuse » [Ndt].ZappingQuinze Mondial Rugby : Top 15 des joueurs les mieux payés. Durant la première mi-temps, c’est le Racing 92 qui marque en premier, avec deux pénalités coup sur coup de Le Garrec aux environs du quart d’heure de jeu. Le score est réduit à 6-3 à la 22ème minute avec une pénalité de McGinty. Le score reste ainsi jusqu’à la fin de la mi-temps et un En avant, pénalité, drop... Vous connaissez sûrement les règles les plus générales du rugby. Mais ce sport recèle également de nombreuses consignes plus complexes, que le grand public ignore souvent. À moins d'un mois de l'ouverture de la Coupe du Monde en Angleterre, tour d'horizon de toutes ces réglementations propres au rugby. Les si complexes mêléesÀ elle seule, la mêlée recèle de nombreuses règles que le grand public ne comprend pas. Elle peut être spontanée, formée sans que l'arbitre n'ait besoin d'intervenir, ou ordonnée, après une faute mineure ou un arrêt de jeu. Dans les deux cas, le ballon est au sol. Il est interdit pendant une mêlée spontanée d'avoir la tête et les épaules plus basses que les hanches, de s’agenouiller, tomber volontairement ou encore de la faire s'effondrer volontairement. Une fois que le ballon est sorti, il est interdit de faire de nouveau entrer le ballon dans la mêlée, sinon l'arbitre doit siffler un coup de pied franc. Si un joueur trompe les adversaires en faisant croire que le ballon est sorti alors qu'il est toujours dans la mêlée, une faute est sifflée. De son côté, la mêlée ordonnée doit comprendre 8 joueurs de chaque côté. La balle est introduite par un joueur de l'équipe qui n'est pas à l'origine de la faute, juste après que les premières lignes se soient entrechoqués. Le joueur en question est le demi de mêlée, le numéro 9, chargé d'orchestrer la manoeuvre. Là encore, les feintes sont interdites. Les joueurs doivent être liés tout au long de la mêlée, sinon une pénalité est accordée à l'équipe adverse. Et si le rugby est un sport de mains, dans la mêlée les règles changent. Les joueurs ne doivent toucher le ballon qu'avec les pieds ou la partie inférieure de la jambe. Une mêlée lors de France-Angleterre, le 15 août 2015 Crédit GLYN KIRK / AFP L'utilisation du piedLe rugby se joue beaucoup avec les mains, mais pas seulement. Les joueurs utilisent beaucoup le pied. La première touche de balle qui ouvre un match est d'ailleurs effectuée avec le pied. Ensuite, différentes occasions laissent la place au jeu au pied. Les coups de pied de pénalité, tout d'abord, avec lesquels un joueur peut essayer de viser directement entre les poteaux, ou viser une touche pour gagner du terrain, le lancer revenant à son équipe au point de sortie du ballon. Pendant une action de jeu, les rugbymen peuvent également taper au pied soit à terre pour gagner du terrain rapidement, soit en chandelle, soit vers la touche. Lors d'un coup de pied dans le jeu, seul les joueurs se trouvant derrière le botteur ont le droit de jouer le ballon, sous peine d'être hors-jeu. Le joueur français essaie de passer au pied contre deux Anglais, lors de France-Angleterre, le 15 août 2015 Crédit ADRIAN DENNIS / AFP L'arrêt de voléeTous ceux qui ont déjà regardé un match de rugby se sont sans doute étonnés de voir qu'un joueur peut stopper le jeu en criant "marque". Il s'agit pourtant bien d'une règle de ce sport. Dans ses 22 mètres, un joueur peut en effet arrêter le jeu en réceptionnant le ballon botté en l'air par l'équipe adverse. Il lui suffit pour ça de crier "marque" et d'attraper le ballon avant que celui-ci n'ait touché le sol. Il obtient ainsi un coup de pied. Les multiples règles des touchesPour les touches, deux lignes doivent se mettre en place en face du joueur qui effectue la remise en jeu. Elles doivent être formées d'au minimum deux joueurs, le nombre étant défini par l'équipe qui a la touche. Au moins 5 mètres doivent être parcourus par le ballon avant qu'un joueur, généralement porté par ses coéquipiers, puisse le prendre. Là encore, il est interdit aux joueurs de prendre appui sur un adversaire ou encore de pousser un adversaire - qu'il soit en l'air ou non. La trajectoire de la balle quant à elle doit être entre les deux lignes de joueurs, si elle est jugée plus proche d'un des deux camps l'arbitre siffle une pénalité. Une touche lors de France-Angleterre, le 15 août 2015 Crédit GLYN KIRK / AFP L'essai de pénalitéUn essai peut être inscrit sans même qu'un joueur ait aplati le ballon dans l'en-but. Lorsqu'un joueur est tout près d'inscrire un essai mais qu'un joueur adverse fait une faute d'anti-jeu, l'arbitre peut accorder l'essai de pénalité. Il vaut le même nombre de points qu'un essai classique, 5, et laisse la possibilité à l'équipe qui l'a inscrit de gagner 2 points supplémentaires avec une transformation en face des poteaux. Les nombreux choix lors d'une pénalitéL'arbitre laisse plusieurs choix à l'équipe qui bénéficie d'une faute qu'il juge importante. Un joueur peut décider de jouer rapidement en mettant un petit coup de pied pour lui-même avant de rattraper le ballon avant qu'il ne touche le sol avec ses mains. Une technique qui peut prendre la défense de vitesse en accélérant le jeu, d'autant que les premiers défenseurs autorisés à intervenir ne peuvent se trouver à moins de 10 l'équipe a également la possibilité de choisir un coup de pied de pénalité. Dans ce cas, le joueur qui s'en charge peut viser directement entre les poteaux pour obtenir 3 points supplémentaires, ou viser la touche - et obtenir la remise en jeu plus près de la ligne d"en-but. Dernière option, l'équipe peut choisir une mêlée. C'est notamment le cas lorsque la pénalité est très proche de l'en-but, une mêlée pouvant ainsi aboutir à un essai. Prolongations et tirs au butLes prolongations et tirs au but ne sont pas l'apanage du football. Ils existent également dans le rugby. En cas de résultat nul lors des phases éliminatoires, et si elles ne peuvent pas être départagées par le nombre d'essais inscrits pendant la rencontre, les deux équipes doivent en effet s'affronter pendant deux mi-temps de 10 minutes après une pause de 5 minutes. Si à l'issue des prolongations les deux équipes sont encore à égalité, 10 minutes sont ajoutés pour un affrontement en mort subite si une équipe marque un point, elle remporte le le cas où aucune équipe n'a réussi à prendre le dessus pendant ces 30 minutes, la victoire se jouera sur une séance de coups de pied au but. Trois zones sont alors définies la première en face des poteaux, la seconde sur la ligne des 15 mètres à gauche, la troisième sur la ligne des 15 mètres à droite. 5 joueurs de chaque équipe doivent botter le premier de la première zone, le second de la deuxième, et ainsi de suite. Si les équipes ne sont toujours pas départagées, la séance de coups de pied au but se termine par une mort subite. Et il ne faut pas être lent. Les joueurs ne disposent que d'une minute pour botter. Le passage à vide"Faute, c'est un passage à vide" est une phrase, bien souvent incomprise, qui devrait être utilisée par les commentateurs lors de la prochaine Coupe du monde. Le principe est simple un joueur qui n'a pas le ballon n'a pas le droit de gêner les adversaires pour aider le porteur du ballon en passant devant celui-ci pour créer un leurre. L'arbitre doit alors siffler un coup de pied de pénalité, contrairement aux règles du football américain. Le maul une mêlée ouverte sans ballon au solSouvent impressionnant, un maul témoigne de la puissance de chaque équipe. Au moins 3 joueurs doivent être concernés un joueur, debout au milieu, qui tient le ballon, un de ses coéquipiers qui l'aide à avancer et un adversaire qui pousse dans le sens contraire. Bien entendu, des coéquipiers supplémentaires de chaque équipe viennent dans la bataille pour progresser sur le terrain. Comme pour une mêlée, les joueurs doivent s'y joindre en arrière du pied du dernier coéquipier pour ne pas être hors-jeu. Si les deux équipes se neutralisent pendant plus de 5 secondes, une mêlée ordonnée, ou fermée est alors règles similaires à la mêlée s'appliquent. Il est notamment interdit de faire effondrer volontairement un maul, de tirer un adversaire en dehors, ou encore de sauter sur le maul. Même si les rugbymen sont habitués aux coups, cette dernière pratique peut être dangereuse et sanctionnée d'un coup de pied de pénalité. Un maul lors d'Angleterre-Australie, le 29 novembre 2014 Crédit ADRIAN DENNIS / AFP L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info
Lanomination de cette compétence est “Place kicking” car c’est exactement ce que vous faites : vous placez le ballon au sol dans le seul but de réaliser un coup de pied. A vrai dire, presque
Par Cathy LafonPublié le 14/03/2015 à 17h00 Afin d'augmenter leurs performances, les Bleus jouent sous l'étroite surveillance d'un petit boîtier GPS, une invention française utilisée aussi par l'Aviron Bayonnais et le Stade Rochelais. Explications Mais quelle est donc cette petite bosse entre les omoplates des joueurs de l'équipe de France de rugby ? Depuis le début du Tournoi de six nations, la question turlupine les spectateurs tout en leur fournissant, au demeurant, un opportun dérivatif aux piètres performances des Bleus et à l'ennui mortel dégagé par certains matchs. Un boîtier GPSJugée plutôt disgracieuse par les supportrices qui, en revanche, plébiscitent la couleur du maillot des Français, cette discrète excroissance n'est autre que le petit boîtier d'une balise GPS baptisée SensorEveryWhere . L'objectif de cette technologie n'est bien évidemment pas de localiser les joueurs du XV de France, mais de permettre à leurs coachs d 'analyser leurs performances, individuelles et collectives, pour en tirer des enseignements susceptibles de les aider à progresser et à élaborer de nouvelles stratégies de jeu efficaces. Et cette année, il y a du boulot. Un bijou de technologie "made in France"L'application du GPS au monde du sport a démarré il y a une dizaine d'années pour le rugby , en Australie et en Nouvelle-Zélande, avant de se populariser pour d'autres sports, en Europe et dans le reste du monde. Aujourd'hui, nombre de grandes équipes sont équipées d'un tel système. Le XV de France bénéficie toutefois d'un véritable petit bijou de technologie unique au monde, imaginé par une société française, Digital Simulation, et entièrement construit dans le Val-d'Oise la partie informatique à Jouy-le-Moutier, les boîtiers à Herblay.En direct et en temps réelSi d'autres fabricants proposent déjà ce type de produit de par le monde, Digital Simulation est, en effet, le seul à offrir des données utilisables en direct et en temps réel. Un exploit pour cette société créée il y a seulement quatre ans par trois associés spécialisés dans la géolocalisation militaire et qui avaient conçu à l'origine un système pour équiper les soldats. Suite à une rencontre avec un responsable de la Fédération française de rugby FFR qui s'est ensuite engagée à financer le développement industriel du produi t, le projet s'est orienté vers le sport. L'entreprise qui a signé un partenariat avec la cellule scientifique de la FFR, a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de euros. Comment ça marche ?Si le boîtier créé par Digital Simulation est utilisé à l'entraînement par les Bleus depuis la Coupe du monde de rugby de 2011, les rugbymen sont les premiers sportifs français à avoir le droit de le porter en match officiel . Les joueurs portent un capteur glissé dans une pochette placée entre les omoplates , qui enregistre leurs mouvements sur le terrain. Les informations centralisées sont aussitôt analysées par ordinateur et les préparateurs physiques peuvent visionner en temps réel une trentaine de données vitesse, distance parcourue, mais également énergie dépensée et puissance développée par les champions, ou encore impact des chocs subis. Le système permet le cas échéant au staff technique d'intervenir sur le champ. Ainsi, lors d'un match, le demi de mêlée de l'équipe de France, Morgan Parra, après avoir subi un violent plaquage au niveau de la nuque, a aussitôt été sorti du terrain pour sa sécurité par les entraîneurs, qui avaient analysé l'impact du coup sur leur ordinateur. L'outil sert évidemment aussi au debriefing après le match et permet d'éditer des statistiques de toutes sortes sous forme de tableaux Dordogne, les écoles de rugby suivies par satelliteLe GPS aide aussi à faire évoluer l'apprentissage du rugby. Grâce à cette technologie, le pôle scientifique de la FFR a pu lancer en 2013 une opération destinée à déterminer le profil d'activité du jeune rugbyman de moins de 11 ans , afin permettre au comité directeur de la Fédération de juger de l'opportunité de rallonger les temps de jeu , comme le préconisait le rapport Broncan et comme le souhaitaient aussi les éducateurs. Avec Argenteuil, en région parisienne, Mussidan, en Dordogne, était l'un des deux sites sélectionnés . Les déplacements et la vitesse de vingt garçons et filles dix du CA Périgourdin et dix du RC Mussidanais ont ainsi été mesurés en octobre 2013 lors d'un tournoi, et les données décortiquées à Marcoussis par la commission nationale des écoles de Bayonnais et La Rochelle aussiDans la région, les joueurs de l'équipe de rugby de l' Aviron Bayonnais et ceux du club de La Rochelle - promu en Top 14 pour la saison 2014-2015 - s'entraînent aussi avec le petit boîtier GPS inventé par Digital Simulation, comme le XV de France, les footballeurs de l 'Olympique lyonnais et le centre de formation du débarquement des dronesAprès le GPS, le rugby français a franchi en 2014 une nouvelle étape dans l'usage des nouvelles technologies, avec l' arrivée des drones pour filmer les matchs. Ainsi, l'analyste vidéo du club de Clermont-Ferrand est également depuis le début de la saison l'opérateur du drone qui filme les entraînements du XV local. Un pas de géant dans la préparation scientifique des rugbymans professionnels, déjà suivis de très près sur le plan de la nutrition, de la préparation musculaire ou mentale. L'application de Digital Simulation qui se développe dans d'autres sports que le football et le rugby tennis, golf, athlétisme, hippisme, n'est toutefois pas promue à s'ouvrir au grand public, en raison de son coût il faut compter entre et euros par joueur ou par athlète.
Despénalités pour diverses fautes dans le jeu peuvent être utilisées pour tirer un coup de pied de pénalité. Celui-ci vaut trois points. Drop. Un drop, qui se produit lorsque le joueur laisse
Le 01/04/2022 à 956 MAJ le 04/04/2022 à 1019Le Rugby Club Dignois. - Rugby Club DignoisLe Rugby Club Dignois s’est imposé 18-16 contre la Vallée du Gapeau en match aller des quarts de final de la compétition Honneur jeudi. Sauf que les Varois ont déposés un recours et obtenu gain de cause auprès de la et les valeurs de rugby sont-elles respectées? Pour le Rugby Club Dignois, c’est clairement non. Le club a finalement été éliminé jeudi soir des phases finales en catégorie Honneur, malgré une victoire 18 à 16 ce weekend. L’adversaire du jour n’était autre que la Vallée du Gapeau, club varois mieux classé que Digne au moment d’entamer le tableau la fin du match au stade Christophe Ménard, les dirigeants varois ont convoqué le délégué pour émettre une réclamation. Selon eux, un joueur dignois disposait d’une double licence lui permettant de jouer dans une catégorie supérieure, à savoir la catégorie Espoir. Jeremy Teyssier, le président du RCD, explique "l’un de nos jeunes a en effet une licence à Berre. Il est monté en Espoir car il a un bon niveau. Sauf que ce week-end, il voulait jouer avec les copains à Digne car il n’avait rien de prévu à Berre"."On est loin des valeurs du rugby"Et le règlement de la Ligue Sud de Rugby est formel il n’avait pas le droit de jouer puisque la catégorie Espoir est supérieure à la catégorie Honneur dans laquelle évoluent Digne et la Vallée du Gapeau. Sauf que le joueur concerné n’a pas joué toute la partie."Il s’est pété au bout de deux minutes et a été pris en charge par les pompiers. Clairement, il n’a pas pesé sur le match. L’attitude du Gapeau est clairement minable. On est loin des valeurs du rugby. Toujours est-il que nous avons pris une pénalité, un match perdu et que cela nous condamne. Sans jouer le match retour dans le Var, nous sommes disqualifiés" regrette Jeremy décision qui suscite de très nombreuses réactions dans le monde du rugby dans la zone Sud-Est. "Triste rugby et des valeurs qui se perdent.. De tout cœur avec le RCD" écrit par exemple le club de Berre sur les réseaux sociaux. Sans compter les centaines de commentaires des supporters de Digne, ou non, qui ne comprennent pas l’attitude du club de la Vallée du Gapeau."Les règles sont les mêmes pour toutes les équipes"Joint par téléphone, Jean-Louis Lacroix, le président du Rugby Club Vallée du Gapeau, rétorque. "On nous fait passer pour des gens que nous ne sommes pas. La priorité tout d’abord, c’est de prendre des nouvelles du jeune qui est sorti avec les pompiers en raison d’une blessure"."Ensuite, j’ai voulu moi-même obtenir le renfort d’un joueur qui joue à Hyeres-Carqueiranne, refusé car il avait déjà fait trop de matchs dans l’année avec ce club. Et là, j’apprends que le jeune d’en face est à Berre en Espoir. Quand je suis rentré dans le vestiaire, le Président de Digne m’a dit qu’il allait perdre sur tapis vert car il savait bien qu’un joueur à lui était sous fausse licence. Les règles sont les mêmes pour toutes les équipes", estime le président du club varois.Aprèsune première pénalité de Lucu, c’est Rattez qui a inscrit en bout de ligne le premier essai du match. Un premier quart d’heure aux couleurs du MHR avant que Matthieu
Trois suspects ont été arrêtés, dont un homme qui s'était enfui en Martin Aramburu, ex-international de rugby argentin, a été tué par balles à Paris dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 mars, après une sortie dans un bar. Une enquête de flagrance pour "assassinat" a été ouverte et confiée à la brigade criminelle, a fait savoir le parquet de Paris. Voici ce que l'on sait de la victime et des circonstances de sa mort. Deux fois champion de France de rugby Agé de 42 ans, Federico Martin Aramburu était un rugbyman argentin bien connu en France pour avoir joué dans plusieurs clubs de l'Hexagone. Occupant le poste de trois-quarts, il comptait 22 sélections avec l'Argentine et a été deux fois vainqueur du championnat de France avec Biarritz en 2005 et 2006. Il a également été président des Socios du club de 2015 à 2018. Il a participé à la Coupe du monde de rugby en 2007 avec les Pumas argentins, décrochant la troisième place aux dépens des Français. Depuis 2014, il gérait une agence de voyages, Esprit basque, à Biarritz. Nous apprenons le décès de Federico Martín Aramburú dans des circonstances tragiques. L’ensemble du BOPB adresse ses plus sincères condoléances à sa famille,ses proches, et les assure de son total soutien. — BOPBweb BOPBweb March 19, 2022 A l'annonce de sa mort, l'ensemble du Biarritz Olympique a adressé "ses plus sincères condoléances à sa famille, ses proches". "Tous ceux qui l'ont connu et côtoyé auront les mêmes mots, c'était la gentillesse même", a évoqué sur France Bleu Pays basque Nicolas Brusque, ancien arrière du Biarritz Olympique et du XV de France. "J'ai du mal à parler de lui au passé… C'était le gars parfait, qui rassemblait autour de lui, et, qui plus est, père de trois enfants." "En dehors du terrain, c'était une belle personne et un ami. On a vécu des moments qui nous ont soudés pour toujours. C'est une nouvelle terrible, on a encore du mal à y croire", a également réagi Julien Peyrelongue, l'un de ses anciens coéquipiers à Biarritz. Samedi soir au Stade de France, lors du match France-Angleterre du Tournoi des six nations, un hommage lui a été rendu. A l'issue de la rencontre remportée par la France, Maxime Lucu, demi de mêlée du XV de France et ancien biarrot, a confié à Sud Ouest "J'y ai énormément pensé pendant le match. C'est beaucoup de colère qui ressort. ... J'ai encore beaucoup d’émotion et ce soir, on lui dédie cette victoire." Abattu après une altercation dans un bar Les faits se sont déroulés samedi à 6h15, selon une source policière à franceinfo. Un différend verbal a éclaté entre deux groupes à la sortie du bar Le Mabillon, sur le boulevard Saint-Germain, dans le 6e arrondissement de Paris. Le rugbyman faisait partie d'un des deux groupes. Selon cette source proche, Federico Martin Aramburu a fait tomber un individu de l'autre groupe en tirant sur sa capuche. Les videurs de l'établissement ont réussi à séparer les deux clans, qui ont alors quitté les lieux. Un homme et une femme sont ensuite revenus à bord d'un véhicule de type Jeep. Deux coups de feu ont été tirés en direction du rugbyman sans le toucher. Un autre individu a alors récupéré l'arme dans la voiture, poursuivi l'Argentin à pied et tiré à six reprises. Cinq balles ont atteint la victime. Federico Martin Aramburu a été touché mortellement devant son hôtel, a affirmé un de ses proches à France Bleu Pays basque. Selon la radio locale, l'ancien rugbyman était à Paris pour assister au match du Tournoi des six nations France-Angleterre. Plusieurs anciens joueurs du Biarritz Olympique devaient se retrouver dans l'après-midi. Trois suspects arrêtés, dont deux militants d'ultradroite Trois personnes ont été interpellées dans l'enquête pour "assassinat", confiée à la brigade criminelle. Un homme de 27 ans, Loïk Le Priol, a été interpellé mardi soir en Hongrie, a appris France Télévisions mercredi auprès du parquet de Paris. Cet ancien commando marine et membre du mouvement d'ultradroite GUD a été arrêté lors d'un contrôle effectué à une frontière alors qu'il circulait en voiture, selon une source proche du dossier. Il devrait être remis aux autorités françaises dans les prochains jours, a-t-on ajouté d'une autre source proche à l'AFP. Le suspect a expliqué avoir "un passé militaire et qu'il se rendait en Ukraine pour combattre", a détaillé la police hongroise. Trois couteaux, utilisés par les militaires, ont été saisis dans sa voiture. L'autre homme, Romain Bouvier, 31 ans, également actif à l'ultradroite, qui aurait également tiré sur l'ex-rugbyman, a été interpellé dans la matinée à Sablé-sur-Sarthe. Les deux hommes sont soupçonnés d'avoir tiré sur l'ancien international argentin. Mardi, une femme de 24 ans, soupçonnée d'avoir conduit la voiture appartenant à Loïk Le Priol la nuit des faits, a été mise en examen pour "complicité d'assassinat" et "refus de remettre la convention de déchiffrement d'un moyen de cryptologie". Elle a été placée en détention provisoire.
Par Cathy LafonPublié le 18/10/2019 à 20h31Mis à jour le 11/02/2022 à 14h53 Savez-vous parler rugby ? Particulièrement fleuri, le vocabulaire de l’ovalie n’est pas toujours facile à comprendre. Sans parler de ses règles. Pour vous aider à mieux décrypter les matches du Tournoi des Six Nations 2022, on vous explique. Dans le langage courant, ouvrir la boîte à gifles », signifie se battre, frapper, cogner, gifler… Au rugby, c’est presque pareil. Officiellement, l’expression désigne une technique de jeu ou d’antijeu souvent cultivée pour asseoir sa domination. Il ne vous a pas échappé que le rugby est un sport virilEn vrai, sur le terrain, la boîte à gifles, on l’ouvre aussi facilement qu’une arcade, notamment lors des fameuses mêlées relevées. Ça calme les ardeurs de l’équipe adverse et notamment celles du talonneur qui prend une soupe de phalanges dès lors que le ballon est perdu en mêlée. Bien sûr, en principe, il ne s’agit pas de coups violents, mais d’avertissement… Histoire de rappeler qu’on est là. Il ne vous a pas échappé que le rugby est un sport viril. Il arrive parfois que ces grands gaillards, frustrés, s’agacent un peu sur la pelouse et que l’affaire finisse en grosse bagarre générale, comme en 1994, lors de ce France-Angleterre bien tendu. Messieurs, que c’est dommage ! Ça ne sert à rien… »Les commentateurs ne manquent pas alors de lancer la formule d’usage Messieurs, que c’est dommage ! Ça ne sert à rien… ». Ce fut notamment le cas le 20 septembre2019 à la fin du premier match de la Coupe du monde de rugby entre la France et l’Argentine 23-21. Au bout d’un suspense incroyable, les Bleus, qui menaient 20-3 à la mi-temps, réussissaient à résister au retour argentin grâce à un drop de Camille Lopez, puis une pénalité ratée d’Emiliano Boffelli à plus de 50 mètres. Maxime Machenaud mettait fin à la dernière attaque argentine en allant gratter un ballon au sol. Après le coup de sifflet final, plusieurs joueurs en sont venus aux mains avant d’être séparés par leurs partenaires. Il est vrai que les esprits s’étaient déjà échauffés au cours du match. Pour varier la palette de notre lexique rugbystique, signalons encore quelques synonymes intéressants déclencher une générale, composer une salade de phalanges, se chamailler, poudrer, chacailler, arroser, mettre une bouffe ou une tarte, distribuer poires, marrons et châtaignes…Et ce bras cassé alors ?Au sens littéral, un bras cassé désigne un membre supérieur brisé. Dans le jargon du rugby, rien à voir pourtant avec la fameuse boîte à gifles évoquée plus haut. Il ne s’agit pas non plus d’un joueur incapable ou bon à rien. Un bras cassé, c’est le geste qu’exécute un arbitre pour signaler un coup-franc. Le maître du jeu vous savez, celui qu’on ne contrarie jamais, même lorsqu’il joue au chef de gare ou qu’il ne voit rien replie alors son bras, le haut de la main orienté vers le ciel. Obéissante comme toujours au rugby, l’équipe adverse se place alors à 10 mètres de la marque. De son côté, l’équipe bénéficiant du coup-franc peut demander une mêlée, jouer rapidement à la main ou taper le ballon en touche.►À LIRE Comment décrypter un match de rugby ? » de Renaud Bourel, Alex Bardot, Jean-Baptiste Elissalde. Edition Marabout. 22 euros. Un livre indispensable pour en savoir plus sur les subtilités des règles du rugby.
Nousremportons 3 points grâce à une pénalité. 27 points : c’est le score final qui nous a permis d’empocher la victoire. Pour nos opposants, le match est difficile et aucun essai ne sera marqué. Nos adversaires ont en revanche inscrit, au pied, 2 pénalités. C’est finalement une défaite pour l’équipe opposée dont les joueurs ont marqué 6 points.
Hors Stade Séries Discipline le point sur les malus et les suspensions La Commission Territoriale des Epreuves a établi les classements – Seniors 1 – des différentes catégories de la compétition territoriale avec l’état des malus enregistré au 17 janvier. La deuxième phase de qualification des club en Honneur ne vient de commencer que depuis deux journées, et il n’y pas encore de sanction relevée par le Comité. L’intensité et l’enjeu des rencontres devrait peut être changer la donne dans les semaines à venir. Mais pour les autres catégories, un point route s’imposait pour évoquer la perte de points actuelle et future… Promotion HonneuL